Sécurité. Pour accéder au portail de votre bibliothèque, merci de confirmer que vous n'êtes pas un robot en cliquant ici.

Apologie de crime d’incendie volontaire. C’est sous ce chef d’inculpation que Jean-Pierre Martin, étudiant en philosophie de 22 ans, « établi » en usine, est incarcéré pendant deux mois, en 1970. Soixante-et-un jours de mitard qui le coupent soudain de sa vie de militant de la Gauche Prolétarienne, du collectif dans lequel il s’est abandonné corps et âme. Dans son isolement, plus d’échappatoire. Il se retrouve face à lui-même et à ses motivations. Il raconte le désir de respectabilité de ses parents, l’ascension sociale, puis la révolte contre l’ordre établi, l’amitié avec des ouvriers, l’indignation face aux conditions de travail, l’urgence à agir.
A la fois récit introspectif et instantané de la France post-68, N’oublie rien entre en résonance avec notre époque dans son questionnement sur l’aspiration à changer le monde.