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Prix Heather Dohollau (poésie) : Déplier les silences de Brigitte Mouchel aux Editions Isabelle Sauvage. Une femme fouille dans de vieux cartons « effondrés, à force ». C’est tout un siècle qui défile avec ces histoires à trous, la vie se transmet, d’une génération à l’autre, d’une guerre à l’autre, et « les noms qui errent en nous ». Issue de l’Ecole des beaux-arts de Nantes, Brigitte Mouchel est aussi plasticienne, ses livres d’artiste sont présents dans de nombreuses collections publiques.
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Prix Jacques Allano (prose) : La nuit au pas d’Isabelle Cornaz aux Editions de La Baconnière (Suisse). Journaliste à Moscou durant de nombreuses années, Isabelle Cornaz brosse, à son retour en Suisse et à l'aune de l'invasion russe de l'Ukraine, un portrait à la fois suggestif, géographique et politique de la capitale russe. Des parterres aux tombes, la clôture est toujours là, la frontière n’ouvre pas sur le monde, elle enferme, en filigrane toute l’histoire d’une Russie aux cinq mers. Isabelle Cornaz est également autrice de podcasts (on vous conseille notamment L'esprit de la datcha).