House / Nobuhiko Ōbayashi
- Détails
House se classe dans la catégorie des films d’horreur (au chausse-pied et avec un peu de vaseline merci). Sept lycéennes tout droit sorties d’un manga se retrouvent dans une maison hantée qui cherche à les dévorer. Sur le papier on sort pas trop du classique. Sauf que... (ça je vous laisse le découvrir).
Sorte d’Alice aux pays des merveilles (encore plus) sous acide, sa réputation de film à consommer en cas d’indisponibilité provisoire de votre fournisseur préféré de substances psychoactives n’est pas usurpée. Un film foutraque et coloré aux effets improbables au point que l’on se demande s’il s’agit d’une parodie, ou carrément d’une farce. Une farce qui s’incarne dans la connivence qu’elle crée avec le public et qui fait qu’on s’accroche. Peut-être devenons-nous même hantés par ce film qui nous dévore en nous regardant droit dans les yeux. C’est absurde, délirant et jouissif. Amusez-vous bien.
Deuxième couche.
Sauf que tous les films d’horreur parlent d’un traumatisme social. S’agirait-il ici de transformer le traumatisme en farce ?