Comment sortir d’une organisation sociale aliénante qui dégrade les conditions de (la) vie ? Par la furtivité nous répondent une philosophe, un designer et un romancier.
Dans la continuité d’un précédent Tract intitulé Le soin est un humanisme, la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury a publié avec le designer Antoine Fenoglio Ce qui ne peut être volé, charte du Verstohlen. Ce court essai se veut un manifeste de la “vie bonne” et en définit certaines conditions comme le droit à un horizon, au silence, au temps long...
Dans un podcast intitulé Habiter furtivement le monde, Cynthia Fleury décline dix conditions et met aussi en avant la notion de furtivité (Verstohlen), ou comment habiter le monde en s’affranchissant de la surveillance généralisée et de la norme.
Cette “furtivité”, les auteurs l’ont empruntée à Alain Damasio et à son roman paru en 2019, Les Furtifs. Dans un monde devenu panoptique, des êtres échappent au régime de la trace en investissant les angles morts et en se métamorphosant sans cesse.
Essai politique, podcast, roman : trois entrées pour aborder la furtivité, selon votre envie ou le temps que vous avez à y consacrer.