Luc Lang livre un riche récit autobiographique au prisme des arts martiaux et de la figure du père (biologique, d’adoption, parrain, sensei). C’est l’histoire d’une vie, d’un combat pour toujours rester debout malgré les coups durs. Au centre, la notion de transmission d’un art de vivre et de combattre. Le regret reste vif de n’avoir pu apprendre le judo avec le père d’élection et le parrain, pionniers de cette discipline en France. Mais il est contrebalancé par un parcours personnel dans la « voie de la main vide », le karaté, auquel l’auteur initiera ses propres enfants.
Il fait preuve de la même générosité pour partager avec ses lecteurs sa philosophie de vie, son cheminement vers “l’oubli de soi, à la recherche du geste juste, à l’extrême pointe du présent”.